25 juin 2007

Cachette secrete numero 7: Partie 2

Arrivée à l’aéroport, je me sentais un peu pirate, et mon regard était à la pêche aux informations de droite a gauche …
Qantas ?
Virgin blue ?
Jet star ?

Pouchoun epiait les écrans de loin et nous dirigea vers la queue la plus longue. Sur la pointe des pieds, je cherchais la destination de cette file d’attente : flight 845 - Hamilton Island.
Soudain, un regain d’énergie m’envahi: «On va au Whitsundays! ON VA AU WHITSUNDAYS »
«Mince, je pensais que tu ne savais pas ou etait Hamilton Island… »
«Ben si ! Et c’est mieux que le camping !»


Vive les vols domestiques. En quelques minutes, nous voila ficelés dans l’avion a moitie rempli. Plus de place pour moi pensait Gochoun.

Un groupe d’Australiens, fidèles à leur réputation, déjeunaient à la Victoria Bitter, et leur pollution sonore augmenta exponentiellement avec le nombre de bières ingérées durant le vol. Ce petit désagrément ne m’a bien entendu pas empeché de roupiller pendant une heure et demie.

A mon réveil, Pouchoun se serait cru à la bourre à un partiel de math, et louchait incessamment sur sa montre. A peine l’avion arrêté sur le tarmac, il me tira par le bras a travers les 10 metres de l’aéroport, et prévint une hôtesse de notre arrivée.
«Welcome Mister Bilotte, plize, si vous voulez bien nous suivre » (la, je fais de la traduction instantanée).
Et paf, ni vu ni connu nos bagages sont transférés de l’avion à un mini train, puis à un bateau…
« Bon, on va ou ? C’était plus simple d’aller au camping…»
« On est bientôt arrivé, on va faire une petite croisière »


Le magouilleur rigole dans ses moustaches invisibles


Zoom sur le ponton

Sage comme une image
(lunettes de Mamouf, Vintage 1976)

Le bateau avait du retard. Pouchoun regardait sa montre. Gochoun jouait avec son appareil photo. A l’arrivée de notre embarcation, nous nous sommes installés sur le pont, et avons vaincu vents et marées pour rejoindre Shute Harbour, après un arrêt rapide a Daydream Island et Long Island.
«On y est presque »

Gochoun fait semblant de lire

Un poil inquiet, Pouchoun descendit à la recherche du temps perdu. A non, c’était Proust ça, j’ai confondu.
Donc Pouchoun est parti, puis il est revenu me chercher pour le dernier transfert avant The surprise (elle se fait attendre, la coquine).
Il était rassure de voir que nous n’avions pas loupé le coche, malgré le retard accumulé de l’avion et du bateau, et nous embarquâmes sur notre derniere mini-chaloupe.

Et nous arrivâmes, et j’équarquillames mes yeux parce que, putaing, c’était pas le camping…
Une dizaine de cabanons en bois jonchaient la plage de notre hôtel, ou nous ne verrions plus ni chaloupe, ni bateau, ni avion, ni réveil pendant les 3 prochains jours…Alleluia, Pouchoun m’avait emmené en vacances au paradis.

Arrivee a Palm Bay

La pistache

Vue du bungalow (location du kangourou: 2$ de l'heure)

Le reste du séjour s’est passé entre cette plage, notre cabane, le bord de la piscine, le restaurant…. Le pire dans tout ca, c'est que je ne veux plus aller autre part en vacances, et malgré la météo mitigée, c'était un super week-end. Pour me faire pardonner de mon impatience, j'ai meme proposé une ballade jusqu'a Happy Bay (au moins 20 minutes de marche allé)! On a fait du kayak, on a pris des betes en photos (voir la photo de la fourmi du post précédent), et on s'est reposé dans le hamac (enfin, une fois le voisin le rat délogé).


Oh! La jolie photo de papillon

Y'en a marre des papillons, ils bougent tout le temps...

Omelette au jambon, lard: les carnivores n'ont pas d'heure

" oh Happy Bay, oh Happy Bayyyyy..."

Cabane secrete numero 7

Gochoun se fait pousser l'oreille verte


P'tit gourou

Kayakeuse albinos



10 ans des huhus !!!

Merci a mon chat-pomme pour l'organisation béton, j'ai rien capté a ce mijotage minouchet. Et puis aussi j'voulais dire, que si tout ca c'était pour que je ressigne pour 10 ans, ben c'est deja fait, ahah! (tu te rapelles, la mairie, tout ca...mais si, tu sais le plateau de fromage roulant! Ah, quand meme, tu vois tu te rappelles). Te choun!

Love,
Gochoun

PS: Ce post est le 100eme message des aventures piliennes, quelques jours seulement apres les 2 ans du blog!

21 juin 2007

Cachette secrete numero 7: Partie 1

“Gochoun, bonne nouvelle: on ne travaille pas vendredi!”.

Incrédule, je demande a Pouchoun de bien vouloir m’expliquer ce qu’il veut dire par la : « Tu verras, c’est une surprise».

Ceux qui me connaissent bien imaginent sûrement ma réaction à l’idée d’une telle découverte, et comme un caniche devant un susucre, je ne pouvais plus m’arrêter de sauter de joie.


Flash-back:

Il y a 10 ans, Pouchoun (encore inconnu du monde des piliens) me fut présenté par Morgan et Olivier. «Tu verras, il est canon et pas poilu » m’avait-elle dit.

Mon critère numéro 1 à l’époque était l’absence de pilosité, et particulièrement sur le torse. Sigmund Freud associerait certainement ce complexe d’oedipe inverse au torse imberbe de mon père, et Morgan avait l’œil acéré pour satisfaire mon caprice.

Pouchoun se promenant rarement sans tee-shirt, Morgan avait basé son jugement sur ses jambes nues, aperçues lors de son trajet en vélo pour se rendre à l’IUT. Peu galbés mais légèrement halés et quasi glabres, ses mollets ronds capterent mon attention.

Un après-midi à faire semblant d’étudier, nous nous sommes retrouvé tous les 2 dans l’appart d’Olivier pendant qu’il allait récupérer sa voiture au garage. Quelques secondes plus tard, nous prenions notre première photo tous les deux, et quelques ‘temps’ plus tard, je découvrai le poteau rose: il n’était pas imberbe, on m’avait menti.

Mais cela ne suffit pas à me déloger de sa taniere, et très vite j’apprenais à apprécier mon wombat tel qu’il était. Aujourd’hui, j’envisage même d’en faire des pelotes… mais la je m’égare.


Retour vers le futur:

C’était il y a 10 ans, et pour fêter ça, Pouchoun m’a préparé un week-end en Namoureux.

J’ai mis toute la bonne volonté du monde a jouer au jeu du «fais ton sac, prend des trucs de plage mais aussi des trucs chauds » (« j’prends mon bonnet péruvien aussi? »), mais j’ai même pas rigole quand j’ai choppé Pouch réglant le réveil a 4 :45.

«Non mais ça va pas la tête? Moi je me lève pas! »

«Tant pis pour toi. »



« On va au camping? »

« Je sais pas. »

« Mais si tu sais. On va ou ? Au camping ? Ca va cailler… »

«J’tai dit de prendre des trucs chauds »

«Ouais mais tu m’as aussi dit de prendre un maillot ! Je veux pas me lever si tôt. C’est pourquoi d’abord ? Moi si je sais pas, j’me lève pas. »

Pouchoun continue son sac…

« On va au camping? »

Je termine mon sac, file dans la douche, résignée à devoir me lever a 4 :50 (haha! J’ai gagne 5 minutes avec l’argument de la douche), et hop au lit!

« On va au camping? »

« Non, on va pas au camping. Bonne nuit ma croquette. »

« COOL! J’voulais pas trop aller au camping… il pèle. Bonne nuit ma chouette. »

«I say, you don’t know, you say, don’t you know…» … la musique de radio triple J retenti, il est 4:50: Pouchoun bondit du lit, comme il ne fait que lorsqu’on part en vacances.

Gochoun, tellement excitee, se leve en moins d’une seconde râle et s’enfonce dans la couette.

«Goch, depeche, on va etre en retard! »



«Gochoun, l’avion ne va pas nous attendre, sors de la. »

Je sors un œil, puis deux, puis ma bouche: «On prend l’avion? C’est vrai!? On va ou?»

«Viens boire ton cafe.»

Je me transfère de la couette a mes chaussons, et croise Pouchoun 5 fois en descendant les escaliers. « J’ai pris des jeux, ton passeport, l’appareil photo, va prendre ta laine, j’ai fait du thé, on le boira dans la voiture. »

« Chef, oui chef! », comme m’a appris mon père, tous les matins au doux son du clairon.

Une fois toutes nos affaires rassemblées, Pouchoun ferma la maison a clé, et l’aventure commença... a suivre.


Love,
Gochoun

09 juin 2007

Just another lemon tree

Oh, petit blog, que tu es neglige... le mois de juin que nous redoutions a commence. Notre vie se resume a boulot/dodo pendant quelques semaines.
Nous passons ce week-end de 3 jours a travailler, mais dans la bonne humeur et avec mon Pouchoun, c'est deja ca. Et la pluie nous accompagne, comme pour nous soulager de ne pas pouvoir mettre le nez dehors.

J'ai pourtant plusieurs choses a vous raconter, mais qui devront attendre encore un peu. Pour vous faire patienter, voici quelques photos:

Bourgeons de citrons

Fleur et bulletin meteo

Une fourmi verte, qui courait dans l'herbe...

8 pelotes plus tard

Love,
Gochoun