Mais quand j'ai demande a ma soeur de nous y rejoindre et d'en profiter pour en faire des mini-vacances en famille, l’idée est tout de suite devenue plus attrayante.
C'est ainsi que début août, les gamins sous un bras et les valises sous l'autre, nous nous envolâmes pour Pékin (Beijing en anglais), petite bourgade paisible d'une vingtaine de millions d'habitants. Nous avions dégoté un appartement en plein centre, cad proche de la place Tiananmen et de la Cite Interdite dans le quartier de Dongcheng, histoire de faciliter notre rôle de touriste. Tatie Dej, laquelle partageait sa chambre avec Martin, aura presque pris gout a la matinalité régulièrement imposée par son colocataire.
Rencontre avec tatie!
En voyant cette mégalopole tentaculaire, quadrillée de routes a quatre voire six voies et bordée de buildings les uns plus hauts que les autres, il est difficile de s'imaginer qu'il y'a seulement vingt ans, cette capitale était principalement composee de "hutongs", ruelles étroites bordées d'habitations traditionnelles. Aujourd'hui, l'urbanisation a vitesse grand V est responsable de leur disparition mais grace a leur valeur tourisque, certaines sont toutefois préservées.
Welcome to China
Nous commençâmes nos visites par la place Tiananmen, plus grande place urbaine du monde avec sa porte dominée par un portrait géant de Mao puis par la Cite Interdite, ville dans la ville, isolée par des murailles de 8 mètres et abritant les empereurs successifs pendant 500 ans. Nous avons aussi visite le palais d’été, le Versailles local ou la noblesse allait se rafraîchir pendant la saison chaude. Quand Pouchoun n’était pas la (il fallait quand même qu'il justifie son séjour en bossant un peu), on s'aventurait un peu moins loin et slalomait entre ruelles typiques pour etre au chaud et centres commerciaux pour rester au frais.
Nous ne sommes pas partis sans avoir foule la grande muraille de Chine a Mutianyu (70 kms de Pékin) ou se trouve une des sections du mur les mieux conservée parmi les 8500 kms d'origine. Départ de Pékin a 7H00, histoire d’éviter les bouchons a l'heure de pointe et de devancer les foules de chinois en vacances. Je remercie au passage les telepheriques qui nous ont aide a y monter sans souffrir (au grand damne de 'voussavezqui').
Nos marmots ont fait office de stars locales pendant 10 jours. En particulier Martin qui a bien du se faire photographier des centaines de fois par les touristes chinois, notamment au moment du changeage de couche en public (les petits locaux ne portent pas de couches mais des pantalons fendus propice a une évacuation rapide, cf. photo). Jules lui, passait un peu plus incognito que Martin, étant la plupart du temps planque a roupiller dans le porte-bébé, mais se retrouvait vite encercle a la moindre pause.
Moi qui ne suis pas fan de cuisine chinoise, j'ai vite réalisé qu'a ce jour, je n'avais jamais goûté a du bon Chinois. A mon palmarès gustatif: le canard laque (Peking duck), specialite de Pekin, les boulettes de viande (dumplings) et les riz frits (fried rice). N'etant pas le genre a gouter a de trucs aventureux, j'ai laisse le soin a Pouchoun de gouter les oeufs centennaires, la cervelle de canard, la meduse et les pieds de porc. Martin, quant a lui n'est pas prêt de remanger du boeuf Szechuan ("boire! Pique, maman, piiiiique!!!").
Que ce soit professionnellement pour Pouchoun, ou touristiquement pour nous tous, nous avons été ravis de la gentillesse et de l’hospitalité locale. Lorsque on y ajoute les balades et visites, la nourriture délicieuse et le shopping pas cher, on considère franchement y retourner.
Pour ceux qui souhaitent en voir plus, le reste de nos photos est ici (cliquez sur l'image):
Love,
Gochoun et Pouchoun
