23 mars 2007

Ne compte pas tes poules avant de leur avoir coupe la tete

En Australie, le changement de saison se cale sur le calendrier météorologique, à l’inverse de la France qui se base sur le calendrier astronomique (les saisons commençant aux équinoxes et solstices). Les saisons météorologiques sont définies par la température, et l’année est découpée en quatre saisons le 1er mars (automne), le 1er juin (hiver), le 1er septembre (printemps) et le 1er décembre (été). Merci Wikipedia!

Les quatre saisons de Gochouni

Nous voici donc en automne, ma saison préférée. Je me souviens des dimanches à ramasser des châtaignes chez Janette, des pots de confitures de mûres entassés dans le garage, reprendre le chemin vers l’école dans la classe de madame Goarec et mes cours de dessin avec Fanch’ le lundi soir.
Cette année, j’espère que l’automne nous apportera des nuits fraîches pour mieux dormir, de belles citrouilles pour faire des soupes (à défaut d’avoir Halloween) et de belles journées partir en week-end.

Le 19 février dernier, j’ai fêté ma première année d’ancienneté au travail. Et ce jour là, j’ai aussi célébré les 10 ans de mon permis de conduire ! J’ai la chance de n’avoir aucun accident a reporter : mais j’ai peu de fierté à avoir, le fait de ne pas conduire pendant presque 5 de ces années n’est certainement pas négligeable. Quand j’ai obtenu mon petit billet rose, je m’amusais à me moquer des photos de mes parents sur leur permis…bien sur que cela ne m’arriverait pas, d’avoir l’air si jeune et d’avoir une coupe de cheveux pareille ! Mais il faut bien que jeunesse se passe, et clairement elle est passée sans prévenir…

Est-ce vraiment légal d'avoir des sourcils pareil?

Dernièrement, j’ai rentabilisé ma carte de membre du cinéma: je suis allée voir « Little Children » (excellent), « Le parfum », « Borat », et pour le festival du film français « Prête moi ta main » et « mes jours heureux ». Et il aura fallu 28 ans pour briser le numéro 28 de ma liste: je suis allée au cinéma en solo. Encore quelques années et peut-être je pourrais manger du chocolat toute seule : les pétoches.

Mais l’événement de la semaine est mon arrivée secrète (ou presque) à Wellington, Nouvelle-Zélande, pour les 28 ans de Rico. Il nous avait déjà fait le coup pour nos anniversaires respectifs à moi et Pouchoun, et maintenant la boucle est bouclée.
Malheureusement, cette petite fouine avait l’oreille acérée ces derniers jours, et un petit craquage de Franck couplé de mon accent raté à l’interphone on un peu fait foirée la surprise.

Kiss me, I'm Irish!

Nous avons donc pu faire nos essayages de cadeau de noël, Franck et ses moufflapieds et Rico avec son sweat kiwi (et un tee-shirt pour moi que Huffer m’a envoyé pour s’excuser du « léger » retard). Il ne reste plus qu’à aller voir le wombat de Pouchoun au zoo (son filleul pour un an), et tout le monde aura eu ses présents.

Greetings from the Ghetto

Mouffalpieds, clap, action!

J’étais très contente de passer quelques jours avec eux, rien de tel que quelques jours entre amis pour décompresser. Rico, Sandra et Franck sont maintenant voisins, ce qui simplifie grandement les trajets inter-apparts, surtout à 4 heures du matin (presque trentenaires, mais toujours noctambules). A mon arrivée tardive, une armée de quiches et de gâteaux avaient envahi la cuisine, et tout à coup, le snack d’Air New-Zealand me paraissait bien pitoyable.

Sous un beau ciel bleu

Crampouez party in my tummy

Hippy, Hippy cake

On a passé notre journée du samedi à manger (pain au chocolat, croissants, crêpes bretonnes…) et le soir à boire (Murphy’s) pour célébrer comme il le faut l’anniversaire de notre Dalmatien (et tous les Patricks du monde). Le dimanche, on est allé bruncher avec vue sur la mer, et on a visité les alentours de Wellington grâce à la voiture que Franck et Sandra avait loué pour l’occasion. Pour finir, on s’est gavé de risotto et d’îles flottantes au caramel: Sandra est restée s’irradier gaiement devant le micro-onde en observant les œufs gonfler… je sais maintenant quoi lui offrir pour son anniversaire !




Ballade au port de Wellington

Quand j’ai réservé mes billets d’avion mi-février, ça m’avait semblé être une bonne idée de rester en Nouvelle-Zélande jusqu’au lundi matin…mais ça m’a semblé moins judicieux quand le réveil a sonné à 4 :45. Je n’ai pas réussi à dormir dans l’avion, et du coup c’est a peine si j’avais les yeux ouverts quand j’ai retrouvé mon Pouchoun au boulot, qui lui aussi avait connu les joies du décalage horaire et c’était réveillé a 2 :30 sans pouvoir se rendormir.

Il est rentré de Paris vendredi soir, où il a passé une petite semaine pour business, et a donc pu profiter pour aller voir Dejaun, JC, Juju, Cécile et sa famille à Chablis. Cyril s’est aussi joint à la joyeuse troupe le dimanche et ils sont allés voir Michel Polnareff en concert à Bercy.
Lui aussi a distribué les derniers cadeaux de Noël, et si vous n’avez rien reçu, et ben n’attendez plus!

Ce week-end, nous partons camper au Royal National Park, au même village où nous étions allé début janvier. On compte sur le soleil pour nous pouvoir profiter de la plage et des dernieres longues journees avanr de changer d'heure dimanche: + 8 heures entre la France et l'Australie.

Comme papa

Love,
Gochoun

PS: le titre est un proverbe Australien