C'est bon comme la-bas, dit!
S’en suivit une visite de l’opéra de Sydney et du jardin botanique sous le crachin Australien, sans oublier la petite glace digestive qui rend le sourire aux nuages. Une petite bière à Darling Harbour et puis s’en va, nous rentrâmes au logis pour le fameux apéro-fléchette.
Aperigolo
Malgré l’interdiction d’ouvrir les cadeaux la veille de Noël (même après minuit, y’a pas de justice), le repas de noël a été une réussite festive et culinaire. Rico ayant un de ses 98 frères au Tadjikistan, on a tous pu goûter au caviar pour la première fois. La terrine de saumon était renversante, les pintades exquises et les sorbets délicieux. Quelques bons vins australiens ont également ravis nos palais et papilles, y’a pas a dire « on était chez les rois ». Merci Marmiton !
A écouter Sandra, on ne mangerait plus que des mangues
Merry Christmas!
Le père noël est FINALEMENT passé, et après avoir été réveillé par Dejaun et toute la clique, on a tous ouvert nos cadeaux en déjeunant. J’ai eu des livres, une machine à coudre, des arbres (un avocatier et un citronnier), des Birkenstock, des tickets de concert pour Matt Costa… Pouch a eu des livres, des jeux (pétanque, Cranium et l’extension du Jungle speed), un filleul Wombat, des enceintes pour Ipod…
Nous avons également fête Noël à l’Australienne en grillant du kangourou au barbecue. Et après un après-midi sportif, ou tout du moins joueur, Mamouf nous a préparé un jambon au Chablis histoire de bien nous caler pour la journée de route à venir. Tout le monde a beaucoup apprécié, même Dalmatien qui n’en a pas laissé une lampée.
Les vraies vacances ont alors commencé par une grosse journée de route direction Byron Bay. Notre seul stop sera une pause sandwich à Bonny Hill, où nous nous étions arrêtés quelques jours pendant notre trip en van. A notre grande surprise, la mer n’était pas bleue mais rouge : après inspection, ce n’était pas du à une attaque de requin mais à une pullulation d’algues vermillons.
Il aura fallu une dizaine d’heures pour atteindre notre campement, le temps nécessaire à Sandra pour apprendre par cœur les paroles du dernier album de Xavier Rudd, le seul CD qu’ils avaient emporté. Nous nous sommes vite rendu compte de notre amateurisme du camping, et notre malheureuse glacière ne faisait pas le poids face au frigo-congelo-TV-four-minibar de nos voisins. Nous avions été assigné deux emplacements pour nos quatre tentes, non pas pour être plus à l’aise, mais pour l’unique raison qu’un seul véhicule est accepté par campement ; ce qui nous laissait largement la place pour y mettre tentes, voitures et même jouer au speedminton. Pas de doute, nous étions d'authentiques eskimos dans nos igloos flambants neufs, perdus dans une foret de clowns installes sous leurs grands chapiteaux.
Nous repliâmes nos bagages un peu plus vite que le temps qu’il fallu pour les installer, et partîmes en ballade au phare de Byron Bay pour y admirer le point le plus a l’est de l’Australie, mais aussi pour y goûter les fameuses glaces mangue-macadamia (même à 10h du mat’).
Tu crois qu'il tient dans ma poche?!
Et ils existent en bleu aussi?
Nous avons aussi engraissé quelques kangourous de toutes tailles, de Skippy à Mike Tyson, chanté avec les cacatoes et rigolé avec les kookaburras.
Ca tient dans la main, ca tient dans la main...
Le chef de la bande
Nous avons passé notre deuxième nuit au camping de Brisbane, et le barbecue sous la pluie était plus agréable que le nettoyage de merde de chauve-souris sur les tentes au petit matin.
Le jour ou il pleuvra de la merde...
Finalement, nous sommes partis pour Fraser Island, la plus grande île de sable du monde, et la destination principale de nos vacances. Les clefs de notre 4*4 en main, nous avons chargé notre matos pour vivre en autarcie pendant 3 jours.
Survivor: Fraser Island
Ca n’aura pas pris plus de 15 minutes pour convaincre notre équipage de la nécessité d’un véhicule à 4 roues motrices sur l’île : notre premier ensablage exigea la force de nos 14 petits bras musclés pour pousser les 3000 kgs d’acier jusqu'au sable dur. La marée montante ajoutait un peu de piquant à cette anecdote, bien plus rigolote avec du recul.
La tribu des pousseurs de katkat
On installa notre campement derrière les dunes, et Pouchoun Loiseau nous cuisina courageusement des escalopes de poulet aux asperges grillées à la lueur de sa frontale, recette trouvée sur leguidedescampeurspasvraimentroots.com. Nos amies les mouches piquantes étaient aussi de la partie, ainsi que les bonnes vieilles cannettes de « Toohey’s new ». Remuer, ajouter un ciel étoilé et voila : une typique soirée de camping australien (enfin presque, car sans vegemite).
Les mouches qui piquent (taille reelle)
La chaleur à l’intérieur de la tente n’est pas sur ma liste des «100 façons d’être réveillée en douceur », mais avoir les pieds dans l’océan à 6:30 a le mérite de mettre un sourire sur mon visage bougon.
Rico, arrete ta frime!
Quelques tartines au nutella plus tard, et nous voici parti sillonner les chemins jusqu’au lac Mackenzie. Nous avons aussi dégonflés les pneus du 4x4 pour ne plus s'ensabler, sous conseils de notre voisin de camping qui avait l’air du mec qui sait quand il faut dégonfler les pneus du 4x4.
L'eau etait si pure ... comme quoi on etait pas si sale!
En deux jours, nous avons vadrouillé sur Fraser en long, en large et en travers, entre l’épave du Maheno, Indian head, Eli creek et l’épaisse forêt au cœur de l’île ; nous y avons croisé un dingo, un python et une bande de joyeux loubards sauteurs.
Fabien Barthez, Bruce Lee et John Travolta
Mais le plus gros monstre qu'on ai pu voir est sorti, ni vu ni connu, du caleçon de notre Dalmatien. Mouffrey avait déja lancé la tendance à Penvins il y a quelques années, mais Rico a brillament relevé le défi, et bien qu'un peu tard et pas du même coté, ça méritait presque un ban bourguignon!
Une dernière frayeur quand on est passé à quelques centimètres du bord d’un « pont » (ou plutôt un étalage de planche de bois) sans rambardes, gloups, et nous avons ramené le Landcruiser à son propriétaire, muni de quelques kilos de sables supplémentaires, avec compliments de la maison. Et c’est parti pour l’étape finale de notre périple : Noosa.
Retour à la ville, mais aussi à la douche qui fut très appréciée bien que payante, et uniquement en pièces de 20 centimes. Notre camping n’avait de citadin que sa proximité au centre ville, et les cris d’oiseaux étaient la pour nous rappeler qu’il est bon de se coucher avec le soleil, car le réveil restait invariablement très matinal ; certains réveillés par le doux chant de nos compères ailés, d’autres par la moite tiédeur de leurs cheveux collés au front.
La fin de l’année s’est terminée dans une fatigue extrême chez les canoules, qui ont commencés les festivités réveillonaires par un café corsé, et en style s’il-vous-plait :
Miss et Mister camping 2007
Mais même en pyjama nous avons tenus jusqu’aux 12 coups de minuit, également appelles les 14 coups de l’après-midi en France, à dose de veuve Cliquot et de carton de Merlot. Alors pour 2007, les huhus vous souhaitent une bonne année, happy new year, Chuc mung nam moi, Feliz año nuevo, Ein glückliches neues Jahr!
3 commentaires:
Hello à tous ;)
Bonne année à toute la bande.
çà fait rêver de vous lire...
@+
Kev
Just curious . . . what type of camera do you guys have? You always take AMAZING pictures.
Also, merci pour ton New Year's email. I miss you guys!
-mike from SCI
En espérant que vos voeux se réalisent !
Je vous remercie pour mes UG boots... Je suis parée pour le ski ou peut-être bien le surf made in Ozie.
A très vite by phone
Dejypus
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