Haere mai ki te whenua o Aotearoa

La trentaine est contagieuse.
Malgré l’isolement, le froid et les moutons, cette maladie fatidique a frappé la Nouvelle-Zélande ce dimanche 19 Novembre. Pouchoun étant passé par là fin Août, nous sommes allés retrouver Franck à Wellington, et afin d’accélérer sa guérison, avons lui avons administré l’unique prescription requise à un tel moment : une forte dose de champagne.

Ayant passé un mois en nouvelle-Zélande l’été dernier (décembre/janvier), nous arrivions en terrain connu : le pays ou le ciel n’en fait qu’à sa tête. Les Maori l'avait déjà remarqué, Aotearoa, nom donné à la Nouvelle-Zélande, signifie "la terre du long nuage blanc".
Dans l’avion pour Wellington, autrement appelle la « ville du vent », nous nous imaginions descendre de notre petit Airbus, aller trinquer gaiement avec les ours polaires locaux, et au chaud dans notre anorak en peau de caribou, nous louvoierons sur la banquise en rentrant à l’igloo.
Mais que nenni ! Ni pingouin ni blizzard ne vinrent nous accueillir, et même si la pluie inondait nos cheveux vendredi soir, elle s’inclina face à un soleil de moins en moins farouche, les icebergs étant gentiment restés au large de Dunedin (île du Sud).

On écoute le soleil chanter

La Nouvelle Zélande est un pays ou seuls les plus fort survivent…En quatre jours, nous avons subsisté face à:

• La douane australienne qui, par peur d'une Gochoun terroriste, lui a confisqué ses aiguilles a tricoter
• Un atterrissage brutal et impromptu
• Un tremblement de terre de magnitude 5.5 sur l’échelle de Richter
• Des trentenaires de plus en plus moustachus
• Une explosion de champagne congelé
• Une chute vertigineuse du trampoline
• Les jappements incessants de Dalmatien à la vue de son jumeau
• Une baston de doigts durant les parties de Jungle Speed

Les mo's bigleux

Nous avons pris la route jusqu’à Martinborough, puis avons emménagé dans une adorable maison enfouie dans la campagne, exaltant de tranquillité et de douceur de vivre. Je suis toujours impressionnée par l’étendue des paysages verdoyants et par la profusion de moutons parsemés sur les collines environnantes. Savoir qu’il y a 12 moutons par habitant en Nouvelle-Zélande, me fait garder un sourire béat pendant toute une semaine.

Vive le printemps! Vive les moutons!

Encore mieux que le canap' de Friends

Le jardin regorgeait de fleurs et d'arbres fruitiers, mais le patrimoine le plus précieux fut sans aucun doute le trampoline. C’est sans équivoque que Franck gagna le concours de «Youhou», maîtrisant à la fois la force, la souplesse et le style requis pour un tel exercice. Pouchoun a également peaufiné son jeu de jambe, le voici en plein effort:

Nos Youhou!

Le lendemain, sommes avons mis le cap sur le festival gastronomique, où nous avons dégusté les vins et mets de la région. La principale spécialité est le pinot noir, que Pouchoun a savouré devant une assiette « trois steaks» : un tartare, un carpaccio et une grillade. L’équipe « cucu du chat » était encore présente, et parés de nos uniformes, nous avons arpentés les vignobles «Ata Rangi » et « Tirohana Estate » le long de la Puruatanga road.

Un verre de Fuzz, champagne du coin

Rouge qui tache, ou grand cru?

Nous avons tranquillement terminé la soirée en se griffant les mains entre amis, source d’amusement inépuisable et de conneries proférées telles que :« Si j’étais en peluche, ça ferait moins mal». Le Jungle Speed est à consommer avec modération.
Franck a donc passé le cap de la trentaine glorieux, moustachu et saoul, comme le veut la tradition. Espérons que sa gloire dure plus longtemps que sa gueule de bois ou que sa moustache de routier, plus que 3 jours à tenir !

Nous avons quitté nos amis pour juste quelques semaines, car on se retrouve tous à Noël à Sydney. Au programme : plage, barbecue et camping jusqu'à Fraser Island. Pas facile de se mettre en tête que Noël arrive quand il fait 35 degrés dehors, mais les décorations sont la pour nous rappeler que le père noël va bientôt passer.

A-t-on l'air content de se voir?

Ca sera la sixième fois qu’on verra notre Dalmatien cette année! La presse s’est vite emparée de cette heureuse nouvelle, et notre cher Rico a encore fait la une des journaux :

Quel star celui-la...

Love,
Gochoun