French cancan

Dito le post précédent, les vacances en France furent synonymes de réjouissances astronomiques, tant amicales que familiales. Et même si Pouchoun n’a pas pu apprécier l’hospitalité faramineuse Déjaunnienne pendant son court séjour a Paris, j’en ai largement profité pour deux.

C’est a dose de légumes vapeurs, de siestes en boules dans ma poire et *tentative* de sevrage d’alcool que je me réadapte à ma nouvelle terre d’adoption. La fatigue ayant sur moi un effet comparable a la gravité terrestre, il a fallu a Pouchoun une attention à toute épreuve pour m’empêcher de m’endormir à chaque fois que je clignais de yeux.

Hey, Gochoun, tu dors?

L’assiette périgourdine de « chez papa », les blanches de Bruges, la pièce de théâtre dépravée au point-virgule (suivi des tapas locaux, auquel même Vivi n’a pas résisté), la fondue bourguignonne de JC et la soirée déchire chez Juju ont chacun contribués a faire ressortir mon côté « Bompoint »...ou devrais-je dire « embonpoint ». Heureusement qu’Air France ne fait pas payer pas de supplément sur les kilos qu’on ramène autour de notre taille.

Quant à mon engagement pour un mois d’Octobre sans alcool (suite à 3 semaines avec un verre de vin minimum par jour), j’ai tenu…1 semaine, ayant oublie ma promesse des la première gorgée de l’apéro-fléchette du vendredi soir. Qu’à cela ne tienne, avec toutes les bouteilles qu’on a encore ramenées, on ne boit que du bon vin.

J’ai donc retrouve avec bonheur mon « home sweet home », et tout ce qui va avec: les émissions de TV pourries, les crous-crous (pigeons junkies qui nichent dans notre fenêtre) et la végémite… mais aussi les petits-déjeuners sur la terrasse ensoleillée, le frigo rempli de magnum et surtout mon Pouchoun (et tout ce qui va avec…).

Senor Pouchoun a la soiree tapas

Notre maison est d’autant plus cosy que nos 176 kilos de bagages sont arrivés, et ont envahis notre salon, cuisine et chambre ; les tiroirs qui nous paraissaient béants fut un temps, débordent maintenant de petites culottes et de livres en tout genre (cuisine, romans, tricot…). Les douaniers se demandaient bien ce que nous trimballions dans ces 5 malles (et nous aussi d’ailleurs)…heureusement, ils n’ont pas réclamés de fouille et cela ne nous aura pris « que » 3h30 pour tout rapatrier à la maison. Nos malheureuses malles n’auraient pas pu supporter un autre voyage, deux d’entre elles étaient éventrées au point où une horde de kangourous serait passé à travers.

Heureusement que c'etait pas la malle
ou on avait mit tout notre sable!

Depuis, nous avons fait 215 lessives, et l’une d’entre elle a sauvé mon tee-shirt cucu du chat! Fini les taches de rouge et de ratatouille, mon petit félin a retrouvé un petit trou de balle rose resplendissant, et il en graoute de plaisir.

Et pendant que la machine tourne, nous nous équipons pour l’été qui s’installe : des vélos, des altères, un barbecue, un salon de jardin… Cuba et Bouléboulé sont rempotées, notre persil est content, et les autres herbes folles seront plantées ce week-end.

Bientot, tu fretilleras dans la brise legere, bientot...

Hey, P'tit velo!

Le port du casque jusqu'a evanouhissement est obligatoire

En attendant de vous montrer nos traces de maillots (ou nos genoux plein de mercurochrome), je vous laisse admirer cette vidéo du talentueux Xavier Rudd, musicien Australien qui joue du didgeridoo, de la guitare et des percussions en même temps ; espérons qu’on puisse le voir un jour à Carhaix.


Xavier Rudd - gba (live)
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Love,
Gochoun

PS : j’ai finalement mis les liens à jour sur le blog : allez-y jeter un œil.