God save the queen!

Ce week-end, Pouchoun a retrouvé les paysages de sa Bourgogne natale dans la Hunter Valley. Nous n’avons pas regretté de quitter la ville pour 3 jours à la campagne, même sous la pluie. Notre « Ferrari » nous a conduit sans soucis jusqu’à notre hôtel, en traversant les champs de vignes et de kangourous.

Contrairement à Chablis ou les pieds de vignes sont devenus épais et tortueux avec le temps, les plantations Australiennes jouissent encore d’une éternelle jeunesse et ressemblent plus à des lombrics frêles qu’à leurs confrères français.

Pouchoun dans son élement

"Je pense que je ne pourrai pas en avoir mais j'aimerais bien quand même"

Triste retour a la realite

Apres un samedi bichonnage et gastronome sans culotte courte, nous avons fait prospérer l’économie locale avec l’achat de quelques bouteilles de chardonnay et de pinot noir (on est bourguignon ou on l’est pas…la, la, la, la, lalalalalere…). N’ayant jamais fait de dégustation de vin australien, on a maintenant raye ça de notre liste des «choses a faire avant d’avoir 30 ans en Nouvelle-Galle du Sud», même si on reste encore timide a l’égard du rituel. On a gouté des vins fruités, acides, râpeux, et comme de vrais, on a même ose attribuer à certaines goulées un goût de cerise ou encore de châtaigne (risqué!). Mais le plus tragique dans cette critique vinicole fut de devoir vider nos fonds de verre dans le crachoir (pour la bonne cause de pouvoir en goûter d’avantage et, accessoirement, de ne pas conduire completement saouls).

Nos Mathusalem et Nabuchodonosor sous le bras, nous avons visité la « smelly cheese factory », un nom qui sonne doux aux oreilles de Pouchoun mais qui pue à mon nez. (NDLR: si vous ne savez pas comment faire plaisir a Pouchoun [et que vous n’êtes pas légalement autorisé à lui chatouiller les parties géniales], un bout de klacos fera l’affaire.)

Parmi les 3 fromages pas trop « smelly » de tout le magasin, j’ai choisi du manchego et du « fleur de maquis ». Pouchoun a préfére viser dans la catégorie «plus ça pue, plus je suis content», et est sorti ravi les mains remplies de munster et de « tourrée de l’Aubier » (mais sans le bois autour du fromage, sans doute retiré puis léché par les douanes scrupuleuses).
La soirée fut donc consacrée à leur consommation, jusqu'à éclatement, arrosée d’un bon verre de vin, miam/slurp.

Qui aurait cru que Gochoun ferait un jour un repas au fromage?

Pour ceux qui comme nous ont loupé Rolland Garros, nous avons rejoué la finale inter-huhus avec ardeur et surtout beaucoup d’humour…en tout cas, cette petite partie de tennis nous aura bien profite car on a encore des courbatures.
Pouchoun a appris à ses dépends que sa maîtrise du racquetball (jeu similaire au squash) était nuisible a sa déja pietre technique au tennis. Je me suis moi aussi vite rendue compte que ma mémoire sélective n’avait pas considérée mon année au club de Tennis de Landivisiau en CM2 comme une priorité…

Encore une preuve de sa tortuosite buccale pendant l'effort

Agachoun 2- Navratilochoun 0

Sur la route du retour, on a profite de la proximité côtière pour me donner à moi aussi ma dose de région natale, ou tout du moins une bonne bouffée d’air marin. En 50 Kms, nous avons quitté la pseudo-Bourgogne et avons rejoins la Bretagne locale, face à la mer de Tasmanie.
Dommage que nous ne sommes pas installes du bon cote de l’Australie pour admirer les couchers de soleil sur l’océan, et pas assez matinal pour apprecier les leves.

Gochoun, Pouchoun et la barbe

On s'y croirait!

Pas de doute, c'est la Bretagne!

Le mot de la fin sera pour feliciter les parents des nouvelles recrues "cucul du chat 2006": mais vu qu'Ethan pourra pas boire avant quelques annees, va falloir le muscler pour porter le drapeau!

Love,
Gochoun